Z comme Kawa

Sans doute la réalisation d'un vieux phantasme. A moins que ce ne soit l'âge qui fasse perdre en lucidité... Il y a deux ans j'ai craqué pour ce Kawa Z900 A4, pas les premières versions de 73, non, un modèle 76 from USA!!!

Arrivé en caisse à la maison.

Caisse renforcée sous capsule avec vide d'air

 Un joli Z 900 A4 en excellent état et qui a donné satisfaction à son propriétaire pendant 2 ans.

 Une machine qui avait fait rêver à l'époque et enfin assouvi quelques années plus tard. Machine en excellent état, restaurée et qui m'a rappelé comme il fallait être un peu cinglé, à la fin des années 70, pour prendre 200km/h avec de tels engins.

Capable de rouler cool à 4500 tours et devenant hystérique au-dessus de 7000 tours. Toute une époque...

Je l'aurai conservée 2 ans cette moto en l'ayant encore améliorée (peinture cadre, freinage, diverses pièces neuves, batterie lithium...) mais je l'ai revendue à un ami qui possède déjà un Z650 et un Z1300!!! Comme quoi les grands malades se retrouvent.

Par contre, le Z est à peine parti qu'un autre grand chantier me tend les bras... du côté de chez Flat, bien entendu! Mais ce sera une autre histoire.  

Flatinside, sa vie son oeuvre

Flatinside est l'histoire d'un gamin passionné de moto depuis... quelques dizaines d'années et par le flat-twin de BMW depuis quasi autant.
J'ai fait partie d'une génération dite "survivante" puisque ayant connu l'époque du sexe sans risque et des motos dangereuses.
Pour le sexe sans risque, avant SIDA, nous jetterons un voile pudique sur cette période qui pourrait faire l'objet d'un autre blog... Mais ce n'est pas le  sujet...

Quant aux motos dangereuses, il faut savoir qu'il existait une époque où les motos pouvaient faire plus de 100cv et au vu des performances des cadres et des freins, rouler vite relevait de, au choix:

de l'inconscience

d'une certaine maitrise du sujet

de prise de substances toxiques

d'une volonté d'impressionner la galerie (les filles...)

d'un peu de tout en même temps...

Chacun s'y retrouvera...

Si au milieu des années 70, fin 80, les motos commençaient à être puissantes les cadres en tuyau de chauffage et les disques microsillons causaient quelques frayeurs aux plus nerveux d'entre nous.

J'ai eu la chance depuis toutes ces années d'essayer tout ce qui roule en auto et en en moto du fait d'une activité de journaliste indépendant auto/moto, pigiste plus exactement puisque mon activité principale s'exerçait, s'exerce toujours, dans une grande administration française.

 16 ou 17 ans au Bol d'Or, cela devait être en 1975 ou 1976. Et déjà le flat, on se calme, je pose devant Das grosse BM de l'époque en faisant attention de ne pas prendre un pain par le véritable propriétaire!!!

Début des années 80, la coupe de cheveux a changé et départ d'une autre histoire d'amour avec les 4 cylindres japonais. Je suis allé du 4 cylindres jap au flat teuton sans aucun état d'âme... Les puristes s'offusqueront... Tant pis...

Ici un 1100 XS Yamaha, une machine extraordinaire pour l'époque, attelée à un Squire. Un attelage efficace, un peu spartiate mais marchant du tonnerre de dieu. Depuis le side-car a bien évolué, sa législation aussi.

Voilà le fond de culture de Flatinside974, vous êtes prévenus, l'addiction dure depuis un moment...!!!   

Le flat c'est sympa

Le monde de la moto comporte bien des classifications. Acceptées ou pas par ses pratiquants, il n'empêche que le flat, entendez les machines de conception teutonnes regroupent, historiquement, les gros rouleurs et les inconditionnels de motos simples d'utilisation et robustes... Enfin ça c'était avant car avec l'électronique tout ce petit monde a un peu évolué. Il n'empêche que le flat à l'ancienne c'est sympa et c'est chez BMW.

Il reste que le vieux flat présenté dans ces colonnes est un R/50 de 1955 ayant subi quelques modifications, à commencer, comme l'y autorise sa carte grise, un side-car Watsonian.

Les spécialistes n'auront pas manqué de remarquer que le flat de 500cc d'origine a été remplacé par une autre motorisation plus apte à tracter l'ensemble. Facilement identifiable à cause des tiges de culbuteurs...

Nous ne manquerons pas de revenir sur les modifications apportées à cet attelage pour que ce side-car d'une autre époque soit rendu plus conciliant... Un peu...

Par contre quel plaisir de conduire un tel engin qui accélère comme il peut et freine... comme en 1955.